Facteurs de risque

  • Sexe :

    Veuillez noter que le terme « sexe » désigne le sexe assigné à la naissance plutôt que le genre réel du patient. Puisque les soins de santé et la recherche en santé ne reconnaissent généralement que les catégories « homme » et « femme » comme sexe à la naissance, ces options sont celles que nous avons incluses dans l’outil. Le Groupe d’étude canadien recommande toutefois aux cliniciens d’offrir des soins qui respectent l’affirmation ou la fluidité du genre des patients.

  • Antécédents de fracture (de fragilisation) :

    Une fracture qui s’est produite spontanément à l’âge adulte, ou à la suite d’un incident qui n’entraînerait généralement pas de fracture chez une personne adulte en santé. Les antécédents de fracture vertébrale constituent un cas spécial. Une fracture détectée par observation radiographique seulement (fracture vertébrale morphométrique) est considéré comme un antécédent de fracture. Des antécédents de fracture clinique (c.-à-d. symptomatique) de la colonne vertébrale ou de la hanche constituent un facteur de risque particulièrement important. La probabilité du risque de fracture ainsi calculée peut alors être sous-estimée. La présence de plusieurs fractures peut mener à un résultat similaire.

  • Fracture de la hanche chez un parent :

    Antécédents de fracture de la hanche chez le père ou la mère du patient.

  • Glucocorticoïdes :

    Indiquer « Oui » si le patient a pris ou prend 5 mg de prednisolone ou plus par jour (ou l’équivalent pour d’autres glucocorticoïdes) par voie orale pendant plus de trois mois. Ce facteur de risque semble être proportionnel à la dose, c’est-à-dire que plus l’exposition est grande, plus le risque est élevé. Cette relation n’est pas prise en compte dans les calculs, qui supposent une exposition moyenne. Le jugement clinique est de mise dans les cas d’exposition faible ou élevée.

  • Polyarthrite rhumatoïde :

    Le patient a un diagnostic confirmé de polyarthrite rhumatoïde (PAR). La PAR est un facteur de risque pour les fractures, mais l’arthrose aurait quant à elle un effet protecteur. Pour cette raison, l’affirmation d’un patient déclarant souffrir d’« arthrite » ne devrait être prise en considération que si elle est confirmée par des résultats cliniques ou de laboratoire.

  • Ostéoporose secondaire :

    Le patient est atteint d’une affection fortement associée à l’ostéoporose, notamment : diabète de type I (insulinodépendant); ostéogenèse imparfaite chez l’adulte; hyperthyroïdie non traitée et de longue date; hypogonadisme ou ménopause prématurée (< 45 ans); malnutrition chronique; ou maladie chronique du foie avec malabsorption.

  • Alcool :

    Dans ce calcul, une consommation d’alcool correspond à 285 ml de bière (équivalent de 0,8 unité canadienne), à 30 ml de spiritueux (équivalent de 0,7 unité canadienne) ou à 120 ml de vin (équivalent de 0,8 unité canadienne). Ce facteur de risque semble être proportionnel à la dose, c’est-à-dire que plus l’exposition est grande, plus le risque est élevé. Cette relation n’est pas prise en compte dans les calculs, qui supposent une exposition moyenne. Le jugement clinique est de mise dans les cas d’exposition faible ou élevée. Pour en savoir plus sur l’unité d’alcool utilisée, consulter la description des unités utilisées dans le calcul ainsi que les Directives de consommation d’alcool à faible risque du Canada.

  • Tabagisme :

    Le patient fume présentement du tabac. Ce facteur de risque semble être proportionnel à la dose, c’est-à-dire que plus l’exposition est grande, plus le risque est élevé. Cette relation n’est pas prise en compte dans les calculs, qui supposent une exposition moyenne. Le jugement clinique est de mise dans les cas d’exposition faible ou élevée.

  • DMO du col fémoral (g/cm2) :

    (DMO) Veuillez sélectionner la marque de l’appareil d’imagerie DEXA utilisé et saisir le résultat de la DMO du col fémoral (en g/cm2). Vous pouvez aussi saisir le score T obtenu à partir des valeurs de référence du NHANES III pour les femmes. Pour les patients n’ayant pas fait l’objet d’une évaluation de la DMO, ce champ doit être laissé vide. La technologie et le site de référence se fondent sur l’absorptiométrie à rayons X biphotonique (DEXA) du col fémoral. Les score T sont obtenus à partir des valeurs de référence pour les femmes âgées de 20 à 29 ans. Les même valeurs absolues sont utilisées chez les hommes.